Parapente au pic saint loup avec paramoteur

Quels sont les cinq indicateurs qui annoncent un site de parapente à ne pas décoller ?

Comment savoir si un envol ou les décollages sont valables, sera t’il possible d’y décoller en parapente ou en deltaplane ? Autant de bonnes questions pour préparer sa sortie. Accès, atterrissage, fréquentation… Les Volensudistes vous mettent sur la piste des cinq critères que vous devez surveiller, et savoir si un site peut valoir le coup ou s’il faut absolument changer d’avis, quitte à rester à la maison.

La fédération française de vol libre a bien une base de donnée, mais les moniteurs ne la tienne pas forcément à jour.

Benjamin

1. Un accès au décollage à pied ou “marche et vol”

Le mot vous donne le vertige ? C’est le pire et de loin ! Si un spot de parapente est réputé pour sa petite marche d’accès, sa promenade de santé, ou que son parking est éloigné, pas de surprise il n’est pas pour nous. N’en voulez aux pilotes du coin (sauf s’ils ont pensé vous faire plaisir) : le marche et vol, la discipline qui fédère et qui nous ferait presque monter à pied, devient à la mode presque dès la pente école et provoque de mauvaises habitudes.

Une seule solution même pour un saut même depuis un dôme : sélectionner les sites avec funiculaires, ou, à défaut, ceux possédant une navette club.

Didier

2. Une aérologie étrange ou capricieuse

C’est quoi ces conditions aérologiques de voltige ? Instable ou rafaleux pour un spot de soaring, peu alimenté ou laminaire pour un départ de cross : comme à Paris, la qualité de l’air est un très bon indice. Un spot au top, même s’il n’est pas réputé, doit être rassurant et hospitalier. Calme, pétole, va falloir courir, autant de mots qui nous alertent. Cependant, certains spots ou certaines falaises cachent bien leur jeu.

Un parapentiste vole sous une voile et possède un parachutes de secours, attention, c’est un loisir aux sensations fortes selon les conditions météo, montées d’adrénaline garanties au programme du vol.

René

3. Une fréquentation basse pendant les vacances

Ca y est ! L’aire de décollage est trouvée mais c’est couvert de ronces et les buissons ont poussé. C ‘est pas un bon signe, mais y décoller en parapente, ça peut être encore faisable.
Faites le tour pour voir s’il y a moyen de piétiner avant de renoncer au vol. En cas d’herbes hautes ou de petit chardons, le spot a peut-être simplement été négligé, une situation qui peut traduire un manque d’efficacité, mais, rien de dramatique. Toutefois, ne laissez pas vos sites de vol se refermer, sous peine d’avoir des visiteurs déçus.
C’est pas l’affluence de la coupe Icare, mais pour attendre les sommets, on a tous commencés par un stage d’initiation avec pas grand monde sur l’aire de décollage.

Un spot de parapente avec personne ou très peu de monde à l’atterrissage, risque fort de vous décevoir ou pire encore, vous faire monter pour rien au sommet.

Le moniteur de l’école de parapente

4. La forme de la montagne, le secret pour décoller en parapente

Vous sortez de l’autoroute et là au loin, déception, la seule montagne qui vous attend parait bien chétive avec peu de dénivelé. Affreux, vous faites le tout du massif et vous ne trouvez pas de route qui monte ! Les passagers sont anxieux, le souvenir d’une mauvaise indication vous traverse l’esprit. Méfiez vous, dans le cas d’un envol intime, le spot peut être foireux mais le vol somptueux.

Comme pour le premier vol, faudra apprendre à voler, a trouver les ascendances thermiques au milieu des airs et surtout, a rester bien sous sa voile? assis confortablement dans sa sellette ou harnais afin de se préparer a aller atterrir.


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